Après une année 2018 particulièrement favorable à une bonne qualité de l’air en région Auvergne Rhône Alpes, l’année 2019 est un moins bon millésime. Le nombre d’épisodes de pollution sont repartis à la hausse en 2019 à cause notamment de périodes anticycloniques marquées en décembre 2019 qui ont occasionné un dépassement des seuils de pollution prévus par la législation*.
La zone la plus soumise aux épisodes de pollution dans la région Auvergne Rhône Alpes reste le bassin Lyonnais et Nord Isère avec 33 journées de vigilance pour la pollution de l’air ambiant. En 2018, cette zone géographique comptabilisait 23 journées de vigilance pour la pollution. La Vallée de l’Arve, après une année 2018 particulièrement favorable pour la qualité de l’air (10 journées de vigilance), a fait l’objet en 2019 de 27 journées de vigilance. Cette augmentation est certainement due à l’occurrence en 2019 de conditions météorologiques anticycloniques favorables à l’accumulation au niveau du sol des particules fines*.
Source des données et illustration : Atmo Auvergne Rhône Alpes
* explication : les périodes anticycloniques sont caractérisées par des vents faibles au niveau du sol qui occasionnent des conditions atmosphériques favorables à l’accumulation des polluants atmosphériques émis par les activités humaines (particules fines, oxydes d’azote, dioxyde de soufre, etc.) au niveau du sol ou à la production d’ozone en période estivale. En hiver, le phénomène d’inversion de température qui apparait avec des vents faibles est responsable des épisodes de pollution de l’air aux particules fines. Ce phénomène d’accumulation des polluants est accentué par l’augmentation des émissions de polluants issus du chauffage des bâtiments lors de périodes froides. En été, la production d’ozone est accentuée en période anticyclonique par des vents faibles, un rayonnement solaire important et des températures élevées.